
Alexandra Ferdinande
Vannière contemporaine
Présentation
Je suis vannière d’art: je tresse l’osier pour donner forme à des luminaires aux silhouettes aériennes, des sculptures, des installations artistiques, des paniers design, des tressages décoratifs.
J'ai créé l'atelier Tressages Pas Sages en 2013 au cœur du Parc Naturel Régional du Pilat, en Rhône-Alpes, dans le cadre d'une reconversion professionnelle.
Depuis 2019, j'ai installé mon activité à Pélussin (42) dans un atelier partagé.
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Démarche
Aujourd’hui, j’expérimente la vannerie contemporaine en créant des pièces uniques. Je souhaite valoriser la matière osier en tant que matériau noble et affirmer la vannerie comme une expression artistique à part entière."
Je continue à favoriser les moments d’échange pour garder vivace l’envie d’expérimenter de nouvelles pistes de création. Le travail à plusieurs est essentiel pour moi. Cette dynamique m’a permis de participer à des performances artistiques, d'échanger des techniques avec des collègues vannier-e-s, de rencontrer des artisans d’art avec qui j’ai pu confronter ma matière. Ces rencontres ont donné naissance à des réalisations en duo associant nos matières (verre, laine feutrée, métal, ...). »


Matière
« Je suis animée par ce besoin tenace : tresser, entrelacer, transformer la matière végétalepour la sublimer. Je n’ai rien inventé, tout est là. Je rends hommage au règne végétal en yprélevant ma matière première, en me mettant à l’écoute des vibrations de ce qui est présent, vivant sous nos yeux mais si discret. J’ai découvert une source inépuisabled’inspiration en me nourrissant de ce qui nous entoure."
"A partir de branches, de tiges, de fibres, de lianes, je donne naissance à des volumes. Je travaille sur l’équilibre des formes, la pureté des lignes, la délicatesse des graphismes, le rayonnement des transparences, la fluidité des mouvements, la légèreté, l’apesanteur, l’apparente fragilité qui laisse transparaître une puissante énergie.
En explorant les techniques de vannerie ancestrales, j’ai constaté que les gestes premiers des vanniers étaient toujours vivants aujourd’hui. Je suis fière de m’inscrire dans cettelignée traditionnelle de l’art du tressage. Je pars des racines d’un savoir-faire millénairepour l’inscrire dans le monde d’aujourd’hui et l’accompagner vers demain. »



